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"Or donc il advint en ces temps sombres de l'Age Moyen dofusien que les habitants d'Amakna en eurent marre de marcher. S'inspirèrent ils des Cavaliers Porkass dans les vertes plaines de Cania ou copièrent ils les Gobelins ? Nul ne saurait le déterminer exactement, mais en dehors des expériences plus ou moins fructueuses d'un certain Vlad avec des Kwoans, ils éprouvèrent les pires difficultés à trouver des créatures assez dociles et robustes pour leur servir de monture.
Le déclic vint de l'alpiniste Frison-Caillou qui découvrit au delà de la massive montagne des craqueleurs un nouveau territoire.
Les habitants du monde des Douze négligèrent au départ les Dragodindes qu'il y rencontrèrent, ces créatures étonnamment véloces mais dont ni le cuir, ni aucune autre partie du corps ne semblait être d'une quelconque utilité. Ces monstres étaient de plus extrêmement peureux et aucun ne supportait la domestication. Ce n'est que bien des années plus tard, en découvrant la source d'une antique magie au delà de la caverne de l'immonde Koulosse, que les habitants d'Amakna commencèrent à chevaucher les Dragodindes. Il fallut encore du temps pour que celles ci s'imposent comme les plus fidèles compagnons des aventuriers, notamment en raison d'un lobbying intensif du Parti de l'Union Bwak, mais ceci est une autre histoire. Il est cependant à noter qu'en dépit d'une féroce campagne d'alphabétisation, les habitants natifs de l'ile de Pandala sont toujours aussi méfiants et réticents à l'idée de monter sur le dos d'une Dragodinde.
Mais tout espoir n'est pas perdu car comme le dit le célèbre pédagogue Jean Seigne « Quand on pense qu'on a réussi à apprendre à marcher aux iops, cela relativise toute difficulté future. »"